Arrivée d'Akira.

Akira venait d'arriver dans l'immense domaine qui composait l'académie et ses alentours. Après un voyage en avion assez peu agréable, et une série de voyages en train et métro éreintants, il avait finalement réussi à fouler le sol du lieu qui allait accueillir sa présence pour une durée indéterminée. N'ayant encore jamais quitté son pays natal, il ne savait pas trop à quoi s'attendre, mais l'endroit lui plaisait beaucoup. Ce qui n'était pas si étonnant que cela en réalité, car en toute logique, n'importe quel endroit où il pouvait être loin de ses parents avait tout d'un paradis, en quelques sortes. Maintenant, restait à savoir quel genre de personne il allait pouvoir rencontrer dans cet endroit. Bien qu'à une heure aussi tardive, il ne s'attendait pas vraiment à trouver des masses de gens qui couraient un peu partout.

Ne se déplaçant qu'avec une seule valise qui contenait ses affaires qu'il avait soigneusement pliées et rangées, il avançait un peu au hasard, cherchant son chemin. Il n'avait pas reçu le plan des bâtiments, ses parents n'ayant pas jugé utile de se le procurer. Ce n'était pas bien important. En cherchant son chemin, le jeune homme prendrait surement bien mieux ses marques que si il devait chaque fois se référer à un bout de papier sur lequel le chemin qu'il devait parcourir était inscrit.

Le chemin pour arriver à l'académie avait été long, et le soleil commençant à doucement se coucher, révélant ainsi un magnifique ciel de couleur orangée, Akira s'estimait assez chanceux d'avoir immédiatement trouvé le bâtiment de la pension. Au moins cela lui permettrait de se trouver dans le bon bâtiment au moment où il allait falloir se coucher. A condition que ses parents adoptifs aient pensé à réserver un lit pour leur fils "adoré". Mais le nouvel arrivant n'était de toutes manières pas spécialement épuisé, s'étant reposé durant ces interminables voyages. Ce que le jeune Akizuki avait trouvé assez étrange, c'était ce sentiment de stress qu'il avait ressenti tout le long de la route. Il avait attendu avec une impatience qui ne lui ressemblait pas le moment où il allait arriver et enfin pouvoir voir ce nouvel endroit, et normalement y vivre durant un certain temps.

Akira pénétra dans la pension, à pas de loups afin de ne déranger personne. Il ne savait pas trop vers où se diriger, et rentra dans une pièce assez grande, où se trouvaient de nombreuses tables et chaises, ainsi qu'un piano au fond. Cet instrument rappela la façon dont une des connaissances jouait de la musique avec ce genre d'instrument capable de produire des notes de musiques des plus mélodieuses, captivant l'ouïe de celui qui écoute la mélodie et relaxant celui qui se donnait la peine de tenter de comprendre l'âme de la musique jouée par le pianiste.

Ces pensées disparurent pourtant rapidement de l'esprit du jeune homme, qui s'assit sur une chaise. Il ne savait pas vraiment si il avait le droit de se trouver là en ce moment, mais préférait attendre là, au risque de se faire réprimander, que de tenter d'atteindre un endroit plus approprié pour l'heure et peut-être déranger des gens dans leur sommeil ou occupés à toute autre chose. Akira ouvrit alors son sac et sortit un livre, qu'il se mit à lire avec attention, en attendant que soit le matin, soit le sommeil, soit une personne n'arrive.

(j'espère que ça ira comme premier post =/)

[ Tu plaisantes, c'est incroyable!!!! Oo Tu arrives à faire de si longues descriptions sans aucuns dialogues mais c'est formidable!!!! Je suis vaincu...]

La journée a été véritablement ennuyeuse, après avoir accueilli les derniers nouveaux pensionnaires, Ran alla se reposer dans la salle commune, une si grande pièce pour elle toute seule, c'était presque effrayant, pas un son, pas une once de vie, c'était vide, désert, quelque soit le mot employé, la pension était comme morte. Elle était seule, sans personne, rien à faire, qu'y avait-t-il d'intéressant de vivre dans cette académie? C'est une prison, tout ces pensionnaires sont comme des oiseaux prisonniers d'une cage dorée, le désir d'atteindre une chose qui lui était impossible la rendait dépressive, aussi bien physiquement que moralement. Depuis qu'elle est devenu pensionnaire, elle à l'impression d'être libre, mais en même temps écartée de la société, cela n'étonne guère d'une académie qui se trouve à des kilomètres du centre-ville, on ne pouvait pas s'amuser comme tout les adolescents de son âge ici, les règles, les étiquettes, l'éducation, à quoi ça va nous mener? Qu'est-ce qu'elle en avait à faire de tout ça, ce n'étaient qu'un tas de masques qui enveloppaient la laideur de ces gens qui ne font que se mettre en valeur et se démarquer des gens inférieurs à eux, tout ces bourgeois la dégoûtaient.

Toutes ces réflexions n'étaient que passagères, mais à quoi penser lorsque vous n'avez rien à faire? Ran était dans les limites de la dépression, elle soupirait chaque minutes, fatiguée, que faire d'autre que de dormir. Elle s'installa au piano pour jouer un petit morceau de musique, elle ne savait pas en jouer mais, lorsqu'elle avait le coeur à le faire, sa mélodie paraissait sans faute, donner du coeur, c'est donner de la perfection en plus. Mais l'inspiration ne venait pas, alors elle abandonna l'idée de jouer, revenant sur ses pas, elle tira une chaise et s'installa sur une table assez discrète dans le fond, à force de réfléchir et de penser, Ran finit par s'assoupir dans un profond sommeil, il était tard c'était compréhensible, le dîner était passé, bien qu'il était plus de vingt-et-une heure, le portail n'était pas fermé, pendant les vacances d'été, les membres du personnel étaient également absents et donc, la pension était totalement ouverte. Voir le soleil se coucher la fatiguait encore plus, cette couleur orange-dorée, c'était un vrai somnifer, elle s'endormit complètement sans le vouloir, ce qui est sûr c'est que jamais elle n'aurait imaginé voir une personne arriver ici. Ce n'était pas prudent de s'endormir seule la porte grande ouverte, en même temps, qui aurait l'idée de s'aventurer dans la forêt en pleine nuit pour venir jusqu'à l'académie? Ran roupillait comme un chaton dans son coin.

[Bon bah, c'est tout ce que j'ai imaginé ce soir, je suis un peu destroy alors c'est pas très intéressant!]

A quoi pouvait-elle bien rêver? Il faisait noir, elle marchait dans le vide sans but, elle ne pensait à rien, elle ne faisait qu'avancer, on entendait des hurlements qui résonnaient, des mumurmurs, des petites phrases affectueuses, des pleures, qu'est-ce que c'était? Des souvenirs? Ou simplement son imagination? Pourtant, ces voix ne lui étaient pas tout à fait étrangères, au contraire, elle les a déjà entendu, mais où, ça c'est autre chose. Quelle enfance malheureuse elle a vécu, Ran était comme une sorte d'enfant adopté, elle n'a jamais pu connaître le visage de ses parents biologique, même pas une photo, lorsqu'elle n'était encore qu'une petite fille, elle ne se souciait pas de ça, elle avait une grand-mère, un grand-père, ils vivaient tout les trois dans une immense demeur, c'était tranquille à l'époque jusqu'à ce qu'on lui faisait remarquer l'absence de ses parents, qui étaient-il? Pourquoi ne sont-ils pas là, la seule chose qui la perturbait, c'était cette petite phrase qui trottait dans sa tête: "Pourquoi je n'ai pas de parents?". Plus tard, sa curiosité commençait à poser problème à ses grands-parents qui souhaitaient qu'elle deviennent une grande lady qui succèdera à leur fortune, mais vu son entêtement et son comportement inacceptable, ils ont sévi, à chaque fois qu'elle sortait un mot concernant ses parents, elle se faisait rapidement punir, on l'enfermait dans sa chambre, on la privait de ses amis, et sa rebellion qui débutait n'arrangait pas les choses, ses grands-parents l'ont poussé à l'extrème, il fut des jours où elle avait envie de fuir et quitter sa demeur, des jours où elle voulait crier au monde entier la cruauté de ses grands-parents, et des jours où elle voulait les supplier mais ça reste à voir. Lorsqu'elle est entrée à l'Académie Sakurako, elle se renfermait sur elle-même, elle ne voulait sympathiser avec personne, elle restait seul et rejetait les autres, ses notes ont extrèmement baissé, elle n'avait pas le coeur à étudier, elle n'écoutait plus personne, il y a des moments où elle devenait violente et commençait à se battre contre des garçons, c'était dur à admettre, la réputation des Akimoto chutait, en rentrant Ran se faisait gifler à chaque fois, aucun accueil chaleureux, de la froideur, c'était l'hiver chez les Akimoto, quelque soit la saison, il faisait toujours froid, les journées de la demoiselle était sans fin, la seule chose qui la rendait positif, c'était ce ciel étoilé qu'elle voyait toutes les nuits du balcon de sa chambre, elle ne pensait plus à rien. Maintenant qu'elle est devenu pensionnaire, tout a changé, elle est plus ouverte, plus assidue, elle s'était épanouie, la séparer de ses grands-parents n'en fut que meilleur médicament pour la guérir de ce malaise. A présent, elle se sent plus libre de ses mouvement, mais reste malgrès tout enfermé dans une cage dorée, la tristesse qu'elle contenait en elle était grande, si seulement il pouvait exister une personne qui pouvait la comprendre aussi bien qu'elle-même. Elle versa une petite larme qui sans doute fut sentir sur la main du jeune homme qui essayait actuellement de la réveiller de ce cauchemard.

_Excusez-moi...

Ces mots, elle avait plutôt l'impression d'entendre le pardon de son père, l'abandonnant pour sa mère "Excuse-moi... Ran..." C'était clair et net, elle venait de se souvenir vaguement du ton de voix de son père, mais elle n'était pas très sûr, après tout, elle rêvait, elle n'y croirait pas un seul instant qu'elle put entendre sa voix. Elle ouvrit ces yeux qui étaient à demi-ouvert et regarda le visage du' jeune homme qui se trouvait devant elle.

_ ... Papa?...

Elle était vraiment bien endormie, son rêve se supperposait à la réalité, son sommeil a été vraiment mouvementé, mais lorsqu'elle réalisa que la nuit était tombé et que la salle était plongé dans le noir, elle se leva de sa chaise d'un trait pour aller allumer la lumière, elle venait de se rendre compte qu'une personne inconnue se trouvait à ses côtés, angoissée, elle devait absolument voir son visage, le coeur battant, elle se frottait contre le mûr pour trouver l'interrupteur, et lorsqu'elle réussit à allumer la lumière, Ran vit un jeune homme au fond de la salle, toujours à côté de la chaise où elle était assise il y a quelques secondes, toute essoufflée, elle en rougissait de honte surtout lorsqu'il s'agissait d'un garçon, il venait de violer une partie de son intimité, la jeune fille ne savait plus quoi dire, elle resta collé au mûr paralysé, aucun mot ne sortit de sa bouche tremblante. C'est alors que l'horloge sonna, il était maintenant vingt-deux heure...

Le regard de ce type était assez effrayant à première vue, on aurait dit un zombie qui allait la dévorer, mais finalement, son visage s'adoussit et il ressemblait plus à un gamin qu'autre chose, Ran en fut toute retournée, lorsque l'horloge s'arrêta de sonner, le jeune inconnu commença à avancer, la jeune fille se tourna complètement vers lui et se décolla du mûr, son coeur battait à toute allure, le regard fixé sur lui, elle attendait ce qu'il avait à dire.

_ Je... Suis vraiment désolé je ne voulais pas vous effrayer... Je... Désolé, vraiment. Je voulais simplement... Enfin... Je suis désolé... Que pourrais-je faire pour me faire pardonner?

Ses paroles la rassurèrent grandement, il se sentait mal à l'aise, ça se voyait sur son visage, il était vraiment gêné de la situation, la demoiselle le regardait toujours fixement, les yeux grands ouverts, c'était bien la première fois qu'elle voyait un garçon aussi gêné, c'était vraiment trop mignon à voir, il n'arrêtait pas de s'excuser et voulait à tout prix se faire pardonner, quel étrange façon de parler, Ran en resta émue de le voir ainsi, alors elle lui répondit ouvertement.

_ Non, ne t'excuses pas, c'est moi, je n'aurais pas du m'assoupir comme ça c'est ma faute...

La jeune fille agitait des mains, elle ne savait pas comment faire pour le rassurer, elle lui adressait d'un air désolé, en faisant assez attention, elle le dévisageait de la tête aux pieds, il avait bel allure et était très grand, il devait sûrement avoir le même âge qu'elle et trainait une valise avec lui un peu plus loin, encore un nouveau pensionnaire, ça n'en finissait pas cette été, il y en avait sans cesse et c'est alors qu'elle repris la conversation.

_ ... Tu es un nouveau pensionnaire? dit-elle avec hésitation.

[C'est un peu court mais, pour le moment c'est le dialogue qui est le plus important!]

[Pas de problèmes pour la longueur ^^ C'est ce qui est dans le texte qui doit être intéressant, pas la longueur, et ton message est très intéressant ^^]

_ Non, ne t'excuses pas, c'est moi, je n'aurais pas du m'assoupir comme ça c'est ma faute...

Akira n'avait plus vraiment l'habitude de ce genre de phrase. Les gens n'aiment pas s'excuser, et dès que quelqu'un accepte de prendre les torts sur lui-même, cela leur permet de croire qu'ils n'étaient pas en faute, et rejettent tous les torts sur celui qui, bien que souvent innocent, accepte de prendre la culpabilité sur lui-même. A vrai dire, Akira était ce genre de personne. Tellement habitué à toujours être mal à cause de ses parents, il ne se souciait pas d'un nouveau problème. Seules deux personnes avaient été différentes envers le jeune homme. Et bien qu'ici la faute ne soit pas forcément grande, l'adolescent appréciait le fait que l'inconnue n'était pas vraiment comme les autres, de ce point de vue là. Mais les vieilles habitudes sont ce qu'elles sont, et bien qu'il se rende compte que cela pouvait agacer l'inconnue, il ne put s'empêcher d'ajouter:

_Mais non, vous n'avez pas à vous excuser! Il est normal de s'endormir!

Il n'avait sûrement pas dit cela par besoin d'être le plus coupable, mais se sentait gêné d'avoir dérangé la jeune fille et de l'avoir mise dans un tel état. Il doutait que cela marcherait de faire ce genre de choses, mais il essaya tout de même, juste dans le but de mettre la personne face à lui plus en confiance. Après tout, non seulement c'était la première personne qu'il avait rencontrée, mais en plus elle lui semblait sympathique de premier abord. Akira préférait donc qu'elle ne s'enfuie pas en courant ou lui en veuille pour quoique ce soit.

La jeune inconnue remarqua ensuite la seule et unique valise du garçon et lui demanda, avec un certaine hésitation qui s'entendait dans le timbre de sa voix:

_... Tu es un nouveau pensionnaire?

Visiblement, la personne n'allait pas s'enfuir immédiatement, ce qui rassura un peu Akira. Pas vraiment habitué aux us et coutumes de ce pays, il décida de se présenter, maladroitement:

_Oui... Je suis... Akira Akizuki, non, Akizuki Akira... Je... Oui, je suis pensionnaire. Si mes parents n'ont pas oubliés de m'inscrire du moins... Je viens d'Europe et je... C'est la première fois que je reviens au Japon depuis ma naissance.

[Mouais... Bizarrement j'avais tant d'idées pour le rp que je me suis embrouillé et ca donne pas grand chose >.<)

[Pas grave, ça arrive!]

_Oui... Je suis... Akira Akizuki, non, Akizuki Akira... Je... Oui, je suis pensionnaire. Si mes parents n'ont pas oubliés de m'inscrire du moins... Je viens d'Europe et je... C'est la première fois que je reviens au Japon depuis ma naissance.

Il avait vraiment du mal à s'exprimer, c'était presque hilarant de le voir comme ça, Ran finit enfin par se détendre, il était tard, les grilles du portail doivent être fermé à présent, certains membres du personnel étaient encore à l'académie et géraient les entrées, apparemment ils savaient qu'un nouveau pensionnaire allait arriver et donc ont laissé le portail ouvert, il fallait voir le planning du directeur pour être au courant des dernières nouvelles, mais à force d'en accueillir, ça devenait lassant. La jeune fille joigna ses deux mains et se gratta minucieusement puis reprit le dialogue.

_ Je vois, ça n'a pas du être facile pour toi de faire un si long voyage... Tu veux que je te montre où se trouve ta chambre?

La jeune fille pivota de quelques degrès pour lui signaler de la suivre, les chambres étaient nombreuse et les couloirs sont sombres, qui arriverait à s'y retrouver dans une pension aussi grande? Ce nouveau venu avait l'air calme et inoffensif, ce n'était pas comme avec ces brutes qui terrorisaient les jeunes filles et se battaient sauvagement, elle en a eu des problèmes avec eux, elle passaient son temps à se battre avec eux et au final, c'est elle qui prenait tout parce qu'elle a défendu une victime. En y repensant pendant que ce jeune homme lui répondait, Ran s'était rappellé du timbre de voix de son père au moment où Akira lui avait adressé la parole, c'est à croire que sa voix ressemblait à celui de son père, c'était un vrai miracle, lointain mais la mémoire peut parfois réserver des surprises. Sans vraiment le croire, c'était en réalité grâce à Akira qu'elle s'est enfin souvenu de cette voix qui résonnait dans sa tête, la demoiselle avança vers le jeune homme et s'arrêta à quelques centimètres de lui pour le dévisager de près, c'est drôle mais, son visage paraîssait si banal, à moins qu'elle ne l'ait déjà vu quelque-part. Ran le regarder fixement droit dans les yeux, il étaient d'un gris comme les orages, on verrait une tempête passer dans ses yeux.

_ C'est bizarre mais... Tu me rappelles vaguement quelqu'un même si je suis sûr de ne t'avoir jamais vu...

_ Il paraît que j'ai un visage assez banal, tout comme mon corps d'ailleurs. Ce n'est pas franchement étonnant. Je suis certain de ne jamais vous avoir vu non plus, même de loin.

_ Vraiment?... Tu peux me tutoyer tu sais.

Ran s'éloigna du jeune homme puis poussa un soupir déconcertant, elle leva son regard en le regardant du coin de l'oeil, la seule chose qui lui ait passé par la tête à ce moment-là, c'est de savoir si il était toujours aussi mal à l'aise avec les gens, Akira semblait être un garçon tout à fait normal, ça l'amusait en quelque sorte de le voir comme ça et même mignon, elle a toujours eu du mal avec le sexe masculin, mais avec lui ce sera sûrement différent, elle n'aura pas à se battre contre lui. La jeune fille reprit la parole d'un air plus remonté.

_ Je me présente, je m'appelle Akimoto Ran, je suis en quatrième année de lycée, c'est moi qui m'occupe actuellement de l'académie, le directeur est absent pendant tout l'été.

Elle se présenta ponctuellement avec le sourire, quelques geste de la main pour accentuer ses phrases, elle avait l'air d'une professionnel qui connaissait tout de l'académie, après tout c'était normal, cela fait sept ans déjà qu'elle y vit, et même après tant d'année, certains endroit reste un mystère pour elle, il est impossible de connaître tout les recoins même si on y passe notre vie, c'est tellement grand. Ran aquiesca encore et cette fois, d'une voix plus hésitante.

_ Alors... Quel âge as-tu? 17 ans?

La jeune fille se sentit gêné de le lui demander, elle ne voulait surtout pas qu'il croit qu'elle le draguait, elle tripotait ses mains, le regard baissé, elle ne savait même pas pourquoi elle faisait ça, c'est sûr, les garçons, c'est pas son fort, en même temps elle n'a jamais vraiment eu d'amis garçons, elle a toujours été entouré de filles, lorsqu'elle n'était encore qu'en primaire, ses grands-parents l'avait inscrite dans une école privé pour filles, et puis, au collège, c'était tous des brutes, impossible de se trouver de petit-copain, le désespoir.