Au court de Tennis. [PV: Toku Kaoru]

Allez, j'étais en vacances. Ou pas.

Au final, j'avais décidé de ne pas assister aux derniers cours avant les vacances. Pour avoir l'air débile face aux autres élèves? Autant attendre la remise à niveau et ré-attaquer tout ça à la rentrée. En attendant, il fallait que je m'intègre ici et une des principales opportunités que j'avais de rencontrer du monde était de participer aux clubs. Bon, le théâtre, j'adorais, et puis, j'étais de loin la meilleure de mon groupe. Par contre, le tennis, c'était tout autre chose. Okay, la tenue était vraiment toute mignonne, mais c'était tout ce qui me plaisait. A peine entrée dans le court, le cauchemar commençait. Déjà, je devais choisir une raquette qui appartenait à l'école, puisque je n'avais pas pensé à en acheter une avant. 90% d'entre elles avaient le manche sali et le bout de noircissait les mains. Résultat: j'étais constamment en train d'essayer d'enlever cette crasse en frottant mes mains entre elles. Ensuite, je ne sais pas pourquoi mais je tombais toujours avec les plus forts, qui n'avaient aucune pitié pour moi. Ils m'envoyaient des balles à la vitesse du son que je n'arrivais pas à attraper de une, et qui auraient transpercé ma raquette si j'avais essayé de deux. Ils étaient beaucoup moins gentils que les acteurs avec qui j'avais joué dans un film qui portait sur ce sujet. J'aurais du m'en douter, les films n'étaient que des marchands de rêve, et s'il y avait bien une personne qui aurait du s'en douter, c'était moi. De plus, j'étais la pire membre du club et même des gamins de première année arrivaient à me battre, c'était déprimant. En enfin, comble de l'horreur, quand je sortais de là j'étais dégoulinante de sueur. Fallait s'y attendre, chaleur + effort = transpiration, mais j'étais pas habituée et ça m'écœurait. A Los Angeles, le seul effort physique qu'on faisait c'était dans la piscine et autant dire que je préférais laargement.

Aujourd'hui, donc, c'est avec un enthousiasme sans bornes que je me suis rendue sur le court, en espérant secrètement me faire tuer par une balle pour ne pas y assister. Mais ça n'arrivait pas. Je me dirigeai alors vers le sac où on posait les raquettes à prêter. Bien sûr, les meilleures étaient déjà prises...

Enfin, les matches commencèrent. Je devais choisir un adversaire mais comme d'habitude, j'attendais qu'on me choisisse. Comme d'habitude aussi, y avait personne de mon niveau et personne avait envie de jouer avec une nulle. Et comme d'habitude, avec les forts non plus, donc c'était moi qui devait jouer contre eux. Eh ouais. Mais ce jour là, un élève quitta le club plus tôt et je pus rester sur le côté une bonne partie du temps. J'étais occupée à scruter le ciel tranquillement, en espérant que le temps passe vite quand le type qui nous surveillait me demanda:
_ Wildon-san, allez voir ce que désire cette personne à l'entrée du terrain, s'il vous plaît.
_Oui monsieur...

Ah, décidément, on ne pouvait pas être tranquille cinq minutes!

Voila plusieurs jours que Kaoru n'avait pas fait de sport avec tout les événements qu'avait apporter son nouveau travaille comme son déménagement, il se dirigea alors vers les établissement sportif et s'intéressa a celui de tennis ou le club de celui-ci s'entrainer, il s'accroupis et se tenu a la grille qui entourait les divers terrain de tennis afin de mieux "observer", a la vue qui s'offrait a lui il ne pu s'empêcher de faire un sourire légèrement nié.

*Ufufufufu*

Parmi les élèves, l'une se distinguer des autres d'une façon assez. . . Original il semblerait que Kaoru avait enfin trouvé une raison de travailler pendant ces vacances, il alla a l'entrer des terrains et demanda a un surveillant de partir chercher la jeune élève pour lui. Après une brève discussion avec celui qu'avait envoyé Kaoru il la vit se diriger vers lui.

"Bonjour!"

Après cette bref salutation, Kaoru fut énervé de constater que même pour parler avec une collégienne il devait lever la tête, c'était son premier job en temps que professeur et il commencer déjà à être agacées, mais si il voulait garder son job plus d'un jour il fallait absolument qu'il se clame, mais c'est vrai quoi comment une collégienne se permettez d'avoir grandit plus que lui! Après cette longue réflexion dans le silence, il reprit finalement la parole plus calme.

"J'ai vue votre jeux et je penser que je pourrais peut-être vous aider. La plus-part des membres ici on déjà pratiquer en clubs avant, et je me disais que vous pourriez rattraper peut-être un peut rattraper le niveau si je vous aider!"

Kaoru lui fit un grand sourire gaminesque qui se voulait rassurant, mais il n'aimait pas beaucoup sourire et sa devait surement se voir, puis il se dirigea vers un terrain libre en lui demandant de le suivre.

Je constaté que la personne qui m'avait fait demander n'était autre qu'un futile gamin qui devait être en première année de collège, quoique j'aurais plus penché vers le primaire si l'Emerald Academy faisait aussi ce niveau. J'allais dire "Qu'est-ce que tu veux, minus?", parce que j'étais sérieusement de sale humeur, mais le môme me coupa, ce qui m'irrita encore plus. Bref, c'était pas mon jour.
_Bonjour!

Bah, non, justement, c'était pas un bon jour. Mais la politesse voulait que je réponde de la sorte. Le mot que je bredouillai m'écorcha la bouche en sortant, et ça devait bien se sentir, et sans doute le minus avait il capté le sous entendu derrière mon:
_B'jour.
Qui signifiait "Je te conseille de te casser, c'est pas le moment pour me demander un autographe.".

Mais au lieu de cela, je le vis sourire comme un demeuré. C'était un sourire forcé, et je me demandais s'il n'était pas préférable de ne pas sourire plutôt que d'avoir l'air débile. De mon côté, j'affichai l'air le plus indifférent possible, mais l'illusion fut brisée quand la voix de la demi-portion se fit de nouveau entendre après un silence qui aurait pu vouloir dire qu'il allait me foutre la paix. Au lieu de cela, il sortit:
_J'ai vue votre jeux et je penser que je pourrais peut-être vous aider. La plus-part des membres ici on déjà pratiquer en clubs avant, et je me disais que vous pourriez rattraper peut-être un peut rattraper le niveau si je vous aider!

Ce n'était pas une proposition, c'était un ordre, j'avais pigé ça quand il s'était dirigé vers un terrain libre. Je le suivis, ma raquette délabrée à la main, le regard noir et en traînant des pieds. Arrivée près du môme, je me surpris à dire:
_Ouais, et vous êtes prof pour vous permettre d'essayer de m'aider, s'il vous plaît?

Bon, okay, vu mon niveau, l'ouvrir était l'équivalent de fermer la porte à une opportunité qui m'était donnée. C'était limite idiot mais là, rien à foutre. En plus, j'avais la rage de devoir vouvoyer un môme plus petit que moi à cause de ces principes japonais, là. De toutes façons j'étais américaine, on ne pouvait pas me reprocher mes manières occidentales non plus, hein? Non, je devais m'en tenir à la loi-loi du pays parce que ma mère ne voulait pas que je me fasse remarquer. Ben tiens. Mon cerveau n'eut pas le temps d'analyser ce qui allait sortir de ma bouche que s'échappa déjà une grande majorité de mes pensées du moment.
_Et puis j'm'en fiche du tennis, vous pouvez pas savoir à quel point. Désolée, aujourd'hui j'suis pas d'humeur, repassez un autre jour. Quoique, non, repassez pas, mon niveau est trop pitoyable, vous n'y ferez rien.

Et, sur ce, je tournai les talons et commençai à partir.

_Ouais, et vous êtes prof pour vous permettre d'essayer de m'aider, s'il vous plaît?

Pourquoi elle posait une question aussi évidente? Sa paressé logique non? Non mais pour qu'il elle se prenait, lui qui voulait être gentil et aider.

_Et puis j'm'en fiche du tennis, vous pouvez pas savoir à quel point. Désolée, aujourd'hui j'suis pas d'humeur, repassez un autre jour. Quoique, non, repassez pas, mon niveau est trop pitoyable, vous n'y ferez rien.

Puis il commença à la voir s'éloigner en écarquillant les yeux, fous de rage il se mit à la poursuivre en hurlant.

"QUOIIIII?! Non mais déjà premièrement je suis professeur ici! Sa se voit non?!"

Il lui montrât alors le sifflet qu'il porter au cou comme preuve que se qui disait était vrai, même si cela était loin d'être une preuve évidente...

"J'accepterai pas une attitude aussi laxiste! NON MAIS!"

En disant sa il agiter les bras afin de montrer sa colère...

"Ramène t'es fesses immédiatement ici!"

Finalement il se calma un instant pour respirer... Fini les politesses il aller faire son job même si cette petite effronté était une dur a cuir!

"Je vais faire de toi un Pro alors va en face et fait se que je dis!"

Même si au début il n'était pas très motivé a lui apprendre, Kaoru avait fini par prendre sa comme un défi par colère et commença à mettre en position un lanceur de balle comme adversaire pour sa jeune élève.

A peine j'avais tourné le dos que de nouveau la voix du gamin s'éleva dans les airs. J'avais peut-être été un peu dure face à sa bonne intention et il allait protester après moi. Il se mit à brailler:
_QUOIIIII?! Non mais déjà premièrement je suis professeur ici! Sa se voit non?!

Il me montra un petit sifflet qu'il portait autour du coup. Il n'eut pour réponse qu'un regard dédaigneux, un sourire exaspéré et un soupçon de moquerie. Non mais n'importe quoi, lui, c'était pas parce qu'il avait un sifflet à la main que j'allais le croire...
_J'accepterai pas une attitude aussi laxiste! NON MAIS!

S'il savait comme son avis était important pour moi et m'empêcherait de vivre...
Waah, et en plus il utilisait des mots soutenus genre pour montrer sa supériorité. Je ne me retournai même pas pour lui dire à quel point il me faisait pitié. Mais bon, un moment, fallait pas abuser, prof à huit ans... Et moi j'étais la reine d'Angleterre. *Il a trop lu Negima, le mec*, pensai-je après voir fait quelques pas. Quand soudain, demi-portion daigna de nouveau élever la voix:

_Ramène t'es fesses immédiatement ici!

Bon, la vulgarité, déjà. J'allais gentiment lui dire d'aller se faire foutre, mais il ajouta, plus rapide:
_Je vais faire de toi un Pro alors va en face et fait se que je dis!

Je fis demi-tour et me rapprochai vite de lui, mais il était déjà sur le point de me lancer la balle. Je réfléchis. Il devait avoir pas loin de huit ans et sa balle, je pouvais toujours l'envoyer dans la stratosphère et me tirer vite fait. Bon, quitte à perdre 5 minutes, ça pouvait aller. De toute façon, j'avais pas le droit de partir avant la fin de l'heure. Mais j'allais quand même lui faire comprendre que j'aimais pas comment il me causait. Ouais, quoi, il s'était permis de me tutoyer alors que je me sentais obligée de vouvoyer toute la population dans ce pays. Et puis le "Ramène tes fesses", c'était pas passé.
_Ouais, ok, j'accepte de passer le reste de cette heure avec toi, comme ça tu pourras gagner des points dans ton club des emmerdeurs.

Il allait pas apprécier, surtout que je l'avais tutoyé. Mais là, comme j'aurais aimé qu'il y ait des paparazzis cachés dans les buissons. Certainement que ma mère m'aurait rapatriée chez moi . Mais bon, la presse savait pas où j'étais. Ils étaient sûrement en train d'interviewer Jewel qui devait s'éclater, sans concurrence. Maintenant c'était elle l'idole des gamines de 12 ans. Plus que 10 mois, allez.
Cette pensée m'avait rendue encore plus irritable. Aussi, quelques secondes après ma dernière tirade, le gamin put de nouveau entendre ma superbe voix:
_Bah vas-y, lance ta balle pour voir si je peux rattraper un truc lancé à 3 cm à l'heure. J'ai que ça à foutre de toute façon.

J'étais pas en position pour rattraper une quelconque balle, mais avec un peu de chance, peut-être qu'il abandonnerait rien qu'en voyant ça. J'étais droite, les bras tombant le long du corps et je le regardais toujours de haut. *Bah vas-y, lance, le môme...*

La bagarre vocale a laquelle se livré Kaoru avec cette jeune élève commencer a prendre une drôle de tournure, un choix se présenter devant kaoru, utiliser son apparence et pleuré a fin de calmer la jeune fille, ou alors lui montrer qui était le patron en lui mettant une déroute au tennis. Pour kaoru qui se voit "viril?" le choix n'était pas une surprise il décida de montrer qui était le patron a cette jeune effronté. Il poussa alors la machine qu'il penser utiliser comme adversaire pour la jeune fille et se mit en position face à elle.

"Si c'est comme sa je vais t'affronter moi-même et te montrer la puissance d'un membre du club des emmerdeurs!"

Il choisi sa raquette en s'énervant de constater que c'elle la plus approprié pour lui était la plus petite du lot, puis il reprit position sur la partit opposer du terrain a la jeune fille, et s'échauffa, quelque minute puis enfin prés il se posta sur un rectangle, et se prépara à lancer son service, il observa la jeune fille droit dans les yeux, on pouvait presque voir des éclairs traverser leurs regards.

*Il n'est pas question que je perde contre elle! Même si il se trouve que le tennis n'est pas du tout ma spécialité je dois bien être capable de gagner contre elle non? . . .*

Enfin il lança la balle en l'air, il attendit le moment propice et il suivit la balle en l'air afin de faire un smash mais il utilisa la raquette a deux mains, et mit un peut trop de force, la balle siffla et sortit directement du terrain.

"Je... Je me suis mal échauffer! C'est pour sa..."

*RAAAA qu'elle humiliation!*

Sans attendre plus longtemps il retenta un service mais pas en smash cette fois, et cette fois si se fut cadrer!

"Si c'est comme sa je vais t'affronter moi-même et te montrer la puissance d'un membre du club des emmerdeurs!"

Le môme poussa la machine qu'il pensait me donner pour adversaire. J'étais parfaitement convaincue de la puissance du club des emmerdeurs, cela-dit, pour en avoir affronté un paquet (et pas qu'au Tennis, d'ailleurs). Et je savais qu'ils aimaient bien montrer un semblant de supériorité à l'égard de leurs victimes. Même si je ne craignais en rien la puissance du gamin (que je voyais à présent s'échauffer), je m'en voulais un peu de lui avoir parlé comme cela. Mais c'était lui qu'avait commencé, d'abord. Pendant qu'il allait choisir sa raquette, je fis mine d'échauffer mes poignets (parce que genre, avec un gamin de 9 ans comme adversaire, j'en avais besoin). Puis je le vis revenir avec la plus petite du lot, ce qui provoqua chez moi un genre de rire moqueur qu'il valait mieux pour son égo qu'il n'entende pas. Ensuite, le minus se positionna devant moi. Nous échangeâmes un genre de regard foudroyant qu'on ne voit que dans les films (ha ha ha). Et, un petit moment plus tard, il se décida enfin à lancer la balle d'un tir surpuissant qui tue l'adversaire à peine il a osé regarder la balle. Non, je rigole.

Je restai les bras le long du corps en attendant qu'elle arrive vers moi (bon, d'accord, c'était pas totalement volontaire, je suis un peu longue à la détente, c'est tout à fait normal) mais elle ne vint pas. En suivant sa trajectoire des yeux, je pus effectivement constater que le projectile était sorti du terrain. De nouveau, je ne pus pas m'empêcher de rire. Je ne savais pas si mon "adversaire" avait remarqué que je me moquais de lui mais tout compte fait, ça m'était égal.
_Je... Je me suis mal échauffer! C'est pour sa...

*Mais ouiiii, bien sûr*, pensai-je immédiatement après sa justification bidon. D'un autre côté, heureusement que son truc, je l'avais pas pris dans la tête. J'aurais été défigurée à coup sûr. J'osai espérer qu'après cette cuisante défaite (dans laquelle je n'avais joué aucun rôle, soit dit en passant) il allait abandonner son idée absurde de cours. En vain. A peine sa balle avait-elle touché le sol qu'il allait en chercher une autre. Puis, nouveau service.

*Mince, en fait il sait lancer*, me dis-je cette fois tout en m'enfuyant pour éviter que cette arme de destruction massive qu'était la balle qu'il venait de me lancer m'atteigne. En fin de compte, je l'avais ratée, mais c'était pas un problème. Bah oui, à ce gamin, j'avais rien à lui prouver, je le lui avait dit au début: mon niveau était trop pitoyable, il pouvait rien y faire. En fait, c'était ce que je devais lui prouver. Un sourire se dessina sur mon visage et quelques millièmes de seconde après, je déclarai:
_ Tu vois, j'suis nulle. Y a rien à en tirer.

Je me rapprochai de l'endroit ou l'arme de destruction massive était tombée, me baissai pour la ramasser puis la renvoyai (de la main, ma raquette, je l'avais au préalable posée sur le muret). Bizarrement, mes balles étaient bien plus puissantes lancées à la main qu'à la raquette. Je jetai un coup d'œil à la grande horloge digitale au bout du terrain. Encore une heure. Le supplice ne finirait-il donc jamais? Je me redirigeai donc vers le banc où j'étais assise avant d'être interrompue par le "pseudo prof" quand je reçus une balle sur l'épaule.
_Aïeuh., dis-je en me frottant l'endroit où j'avais reçu la chose.

C'était la goutte d'eau qui fit déborder une nouvelle fois le vase. Je ramassai l'objet qu'on venait de me lancer et l'envoyai violemment en direction du môme. J'étais sûre que c'était lui, mais en fait je ne savais pas: y avait plein d'autres membres du club qui m'aimaient pas et qui avaient rigolé en me voyant me prendre la balle. Rien à faire, le môme m'avait quand même bien gonflée et il la méritait, que ce soit lui qui me l'ait jetée dessus ou pas. Je repris ma marche en silence, mais je n'en pensais pas moins.
*Un jour, je lapiderai tous ces membres avec leurs propres balles de Tennis.*