" Est-elle blessée ? " [PV : Ran ]

BAM ! BAM ! BAM !

Vingt-heures trente dans une salle de combat . Une heure où aucun bruit devrait sortir de ce type de lieu mais depuis quelque temps , quelqu'un en faisait l'amère exception . Il s'agissait d'un jeune homme prénommé Suzaku qui , depuis le Bal d'Halloween , venait tout les soirs ici en prenant de maintes précautions : lors de ce bal ,il était devenu Dorée et responsable des rangs de l'Académie , responsabilité qu'il aurait volontiers éviter mais qui lui avait permis d'avoir accès à tout les bâtiments de l'Académie sans permission , pour aujourd'hui ce fût assez bénéfique . Mais ce n'est pas sa qui le tracasser , c'était plutôt la réaction de sa cavalière du Bal , Akimoto Ran , a qui il avait dût mentir et cacher son statut . Après sa nomination , il ne l'avait pu jamais revu , ce qui le tracasser profondément parce qu'il voulait lui donner des explications .

BAM ! BAM ! BAM !

" Pourquoi sa n'arrive qu'a moi ! L'honneur est-il un fardeau aussi lourd ? "

Toute personne qui serait rentré dans la salle de combat aurait vu un triste spectacle : un banc où un sac de sport était plein de bandages rougit par du sang , un haut et une bouteille d'eau vide qui se baladaient sur le sol et un jeune homme dont les traits montrer de la fatigue et de la colère frappait sans relâche un sac de frappe . Cela faisait plusieurs jours et n'importe qui aurait pu le remarqué : les bras de Suzaku était enroulé par des bandages et à force de mettre des coups , les jointures du garçons saignaient , l'obligeant à changer rapidement et fréquemment de bandages au niveau des mains .

BAM ! BAM ! BAM !

" Même pas eu ... le temps ... de lui expliquer ... Bordel de Dieu ! "

Au même moment , il ne pouvait pas voir que quelqu'un venait d'entrer dans la salle ..

Et voilà, cela fait maintenant un mois que le bal d'Halloween est passé, ce soir-là, personne n'aurait pu croire que celui qu'on appelait Suzaku pouvait être le fils du Premier Ministre du Japon. Comment en était-il arrivé là? Kururugi Suzaku, un cuivré? C'en est à mourir de rire, pourquoi avoir intégrer ce rang piteux alors qu'il devait être dans les dorés? C'est incensé! Ran s'arrachait les cheveux à essayer de comprendre sa raison, c'était assez horrible de sa part de faire croire à tout le monde qu'il était cuivré, se jouer des autres n'avait aucun sens. Avec tout ça, elle n'avait plus faim, la petite cuivrée sortit du réfectoire du Royal Garden avec seulement un bout de pain pour se remplir l'estomac. Un peu déprimée, la jeune fille ne voulait pas rentrer tout de suite, faire une petite balade lui était nécessaire. Ran se dirigea donc vers les établissements scolaires soupirant pendant tout le trajet.

Impossible de se calmer, elle devait absolument se détendre, et c'est là qu'elle eu une idée, le gymnase se trouvait à dix minutes d'ici, avec tout le matériel qu'il y a dans ces salles, elle devrait bien se défouler. Il faisait noir, le ciel était couvert, l'air était frais, Ran était encore avec son uniforme cuivre, heureusement qu'elle avait des collants et des bottes pour la tenir chaud, aujourd'hui, elle s'est fait des couettes, ses cheveux sont complètement attachés cette fois-ci, d'habitude, elle les a toujours lâchés, voilà une envie qui lui ait passée par la tête.

Arrivé devant le gymnase, elle vit la lumière de la salle de combat allumée, assez étrange à ses heures-ci, qui pouvait bien traîner dans les établissements à une heure aussi tardive? Elle qui voulait être seule, c'était raté! Mais si ça se trouve, on avait juste oublié de l'éteindre, bien curieuse, la jeune fille se rendit dans la salle de combat en question. Quel silence tout de même, les couloirs ainsi que les escaliers étaient si sombres, la lune n'était pas au rendez-vous ce soir, on y voyait presque rien, alors elle sortit la lumière de son portable pour éclairer sa route, c'était assez effrayant d'ailleurs, si jamais on la surprenait, une personne sortant de nulle part lui sauter dessus, Ran se retourna, ce long couloir dont on ne voit pas le bout, on entendait le vent résonnait sur les parois, comme le bruit du souffle d'une femme. Elle ne supportait plus cette atmosphère, alors elle marcha rapidement jusqu'à la salle de combat le coeur affolé.

La voilà devant la porte de la salle, ravalant sa salive, elle posa sa main sur la poignée, des bruits de frappe résonnait dans la salle, alors il y avait bien quelqu'un, tirant légèrement sur la poignée de la porte, celle-ci fit un grincement tellement bruyant que tout le monde aurait du l'entendre, surtout lorsque le silence précédait son action. Il était trop tard pour reculer, elle ouvrit complètement la porte d'un coup puis entra, à première vu, il n'y avait personne devant, mais tournant sa tête vers la gauche, une personne frappait sur le sac de sable. La voyant de dos, on ne la reconnaissait pas, mais lorsqu'elle s'exclama:

" Même pas eu ... le temps ... de lui expliquer ... Bordel de Dieu ! "

Ran fut assez choquée, cette dernière parole qu'il venait de prononcer la fit comprendre qui se trouvait là, comme par hasard, il s'agissez de Kururugi Suzaku, elle ne pouvait plus fuir, il venait de l'apercevoir, alors elle resta planté devant la porte à l'observer sans dire un mot.

*J'en étais sûr! J'ai une mal chance folle, c'est à croire que je porte vraiment la poisse en moi!*

Alors qu'il venait de lâcher ses mots , le grincement de la porte de la salle de combat retentit . Un grincement qui était pratique pour entendre la venu des visiteurs mais qui ne l'était moins lorsque que les jeunes gens y aller en douce . Suzaku s'en fichait de qui sa pouvait être , du moment que le visiteur nocturne parte vite et le laisse dans son combat intérieur . Malgré tout , il se retourna en se retournant pour voir la tête de celui-ou celle qui venait le dérangé , Lui le Grand Kururugi-Sama que tout le monde devait respecté .

" ... Euh ... Ah ...R-Ran ...? "

* Qu'est-ce qu'elle fait la ? *

De sa voix hésitante , de son réflexe de cacher ses mains meurtris derrière son dos et de la sueur froide qui commençait à perler sur son front , tout le monde aurait remarqué qu'il ne savait pas comment réagir face à elle et surtout , la vague de stress et d'appréhension qui venait de monter en lui . Il essaya tant bien que mal de faire face et de se contrôler :

" Hum ... Je sais que je n'ai pas le droit d'être ici . Je me change et je m'en vais de ce pas ! "

Il marcha droit vers elle ... Enfin plutôt droit vers le banc qui était à deux mètres de son interlocutrice . Il prit la serviette qui était a coté de son sac et la passa sur ses épaules . Il s'assit et entreprit alors de refaire pour la quinzième fois ses bandages rougit par le sang . Alors qu'il enlevait ses bandages et contempla l'étendu des dégâts , il ne put s'empêcher de penser :

* T'es un Idiot ! Un Crétin ! Tu as la chance qu'elle vienne ici par hasard et tu prend pas le temps de lui expliquer et de sauver les prémices de votre relation amicale !!! *

Il commenta ses propres pensées , tout fort , l'air dépité .

" Un Idiot , hein ...."

Alors qu'il réfléchissait comment commencer une discussion sans que cela dégénère vite en conflit d'intérêt , la gardienne collé à la porte pris la parole :

" Pourquoi n'aurais-tu pas le droit d'être ici, Monsieur le président des dorés? "

Il ne pouvait pas répondre . Cette phrase était tout bonnement représentative de leur relation , une Relation de Doré à Cuivré , Une relation plus que détestable . Tout personne extérieur aurait pris cette phrase pour une provocation mais lui savait qu'elle avait une autre fonction : le déstabilisé et lui montrer la réalité de ce qu'être Président avait fait aux autres .

" Je ne pensais pas que tu aurais pu nous faire un coup pareil... Est-ce que tu te serais moqué de nous? "dit-elle le regardant droit dans les yeux .

Il était trop tard , tout avait déjà dégénère à cause de cette nomination ! Il ne pouvait rien faire à par l'écouter déversé sa colère sur lui . Il lui avait fait tellement de mal à l'écouter . Honteux , il baissa légerement sa tête sauf qu'elle n'allais pas en rester là . Se décollant de la porte et s'avancent vers lui avec son cœur rempli de hargne et de colère , elle s'arrêta à quelque centimètre de lui pour achever la discussion :

" Ça t'as amusé de savoir ce que je pensais vraiment des dorés?! Pendant tout ce temps, tu nous as espionné... Fallait se demander pourquoi tu étais si proche de nous... On t'avait fait confiance... Mais maintenant, c'est fini..." dit-elle en abaissant son visage et ricanant d'un air bien déglingué. " Désolé de vous avoir importuné, Kururugi-sama. " dit-elle tristement et en s'inclinant par politesse.

Elle sortis de la salle , toujours dans le même état alors que lui était toujours droit comme un piquet , les yeux grand ouvert .Comme si chaque mot sortant de la bouche de la jeune fille était pour lui un coup de poignard . Il ne savait plus quoi faire après cette tirade digne d'un film hollywoodien . Il devait faire quelque chose et très vite avant qu'elle s'éloigne de trop .
Il sortis en trombe de la Salle de combat et l'a rattrapa en courant . Sachant que les gestes était plus forts que les mots , il l'étreignit les larmes aux yeux :

" Ran , Je ... Suis sincèrement désolé . Je ne voulais pas que ça se passe comme ça . Comprend-moi et pardonne -moi , je t'en pris ! "